Sacré Coeur Thonon

Logo le Sacré-Coeur à Thonon

L'histoire

Une institution, une histoire

Origines et débuts de l'Institution du Sacré-Coeur à Thonon-les-Bains

En août 1906, les Sœurs de la Charité ont été contraintes, par les lois combistes, de fermer et de quitter leurs pensionnats de la rue des Granges et de la Roche-sur-Foron. Elles émigrèrent à Saint Maurice-En-Valais, où elles créent le pensionnat de « La Tuilerie ».

A partir de cette date, plusieurs élèves Savoyardes continuèrent leurs études dans cet Institut.

Durant la guerre de 1914-1918, de fréquentes fermetures de frontières supprimaient toutes relations entre les internes de Saint-Maurice et leurs familles. Celles-ci supplièrent unanimement la Communauté de fonder un pensionnat. La maison désuète de la rue des Granges ne convenant plus aux exigences d’alors, la Congrégation se mit en quête d’un bâtiment plus opportun.

Or, le Député Paul JACQUIER mettait en ce temps-là, sa propriété de Crête en vente. Grâce à l’intervention d’un tiers M. NICODEX de Taninges, par l’entremise de Mlle Germaine TAVERNIER, le contrat de vente fut établi et signé par Mère Anne LAPIERRE Supérieure Générale. Le Chalet et la villa DUCHENE (aujourd’hui appelée « Les Marronniers »), une petite maison (devenue l’Aumônerie), une modeste bâtisse d’un seul étage démolie lors de la construction de l’aile Nord, un vaste terrain à bâtir devenait la propriété légale de la Communauté.

- le Sacré-Coeur à Thonon
- le Sacré-Coeur à Thonon

En octobre 1918, arrivaient à Thonon, les 6 premières pensionnaires et 85 externes. Elles furent reçues provisoirement à l’orphelinat de nos Sœurs (alors situé rue Chantecoq, actuel presbytère) en attendant la prise de possession de la Villa. Ce fut à la mi-décembre que les 4 religieuses (en civil) et les 6 internes s’installèrent au Chalet, après une spéciale bénédiction du logis par M. l’Abbé CHAMOT, alors vicaire à la paroisse et tout dévoué à l’Oeuvre naissante. Sur la demande de la Sœur Supérieure Sr Marie Vincentine (Mme DELERCE), il procéda ensuite au salon à la solennelle intronisation du Sacré-Coeur. L’Institution dès lors en porta le nom.

Les internes suivaient encore le « Cours des Vallées ». Le 11 février 1919, l’installation de classes put se faire dans la « modeste bâtisse ». Le mobilier scolaire des Vallées y fut transporté et cédé par Mlle TAVERNIER, avec le plus parfait désintéressement. Et celle qui, répondant à l’appel divin, allait devenir Sœur Marie-Louise TAVERNIER, consacra durant trois années encore au service de l’Institution, un dévouement inlassable et une haute compétence pédagogique.

Des agrandissements latéraux de la bâtisse, réalisés au cours de l’été permirent de recevoir en octobre 1919, 160 élèves dont 40 internes pour lesquelles l’étage fut aménagé en dortoir.

Le 17 octobre 1919, date mémorable dans l’histoire du pensionnat. Première Messe dans un très modeste Oratoire s’ouvrant sur une classe par une porte coulissante. Le Saint Sacrifice fut célébré par un Oblat de Saint-François de Sales, délégué à cet effet et, par son confrère le R.P. AMBROISE, ami et collaborateur de la première heure. De ce jour, Jésus-Eucharistie était parmi nous. Il bénit si visiblement l’Oeuvre placée sous le vocable de son Divin Cœur que les locaux provisoires ne tardèrent pas à s’avérer insuffisants. Il fallait bâtir !…

Une Société se forma pour permettre la construction d’un vaste établissement, dont la première pierre fut bénite le premier vendredi du mois de juin 1920. En octobre de cette même année, 80 pensionnaires s’installèrent, tant bien que mal, dans les nouvelles constructions encore inachevées. Le 19 mars 1931, on inaugurait la nouvelle chapelle provisoire qui devait servir 20 ans. Dès 1926, le pensionnat atteignait le chiffre de 300 élèves. On dut penser à des agrandissements.

Les bâtiments étant achevés, il restait à les parer d’un joyau souhaité et prévu dès la première heure, mais dont les nécessités pratiques avaient jusque-là reculé l’exécution, la chapelle dédiée à Marie-Médiatrice.

En octobre 1918, arrivaient à Thonon, les 6 premières pensionnaires et 85 externes. Elles furent reçues provisoirement à l’orphelinat de nos Sœurs (alors situé rue Chantecoq, actuel presbytère) en attendant la prise de possession de la Villa. Ce fut à la mi-décembre que les 4 religieuses (en civil) et les 6 internes s’installèrent au Chalet, après une spéciale bénédiction du logis par M. l’Abbé CHAMOT, alors vicaire à la paroisse et tout dévoué à l’Oeuvre naissante. Sur la demande de la Sœur Supérieure Sr Marie Vincentine (Mme DELERCE), il procéda ensuite au salon à la solennelle intronisation du Sacré-Coeur. L’Institution dès lors en porta le nom.

Les internes suivaient encore le « Cours des Vallées ». Le 11 février 1919, l’installation de classes put se faire dans la « modeste bâtisse ». Le mobilier scolaire des Vallées y fut transporté et cédé par Mlle TAVERNIER, avec le plus parfait désintéressement. Et celle qui, répondant à l’appel divin, allait devenir Sœur Marie-Louise TAVERNIER, consacra durant trois années encore au service de l’Institution, un dévouement inlassable et une haute compétence pédagogique.

Des agrandissements latéraux de la bâtisse, réalisés au cours de l’été permirent de recevoir en octobre 1919, 160 élèves dont 40 internes pour lesquelles l’étage fut aménagé en dortoir.

Le 17 octobre 1919, date mémorable dans l’histoire du pensionnat. Première Messe dans un très modeste Oratoire s’ouvrant sur une classe par une porte coulissante. Le Saint Sacrifice fut célébré par un Oblat de Saint-François de Sales, délégué à cet effet et, par son confrère le R.P. AMBROISE, ami et collaborateur de la première heure. De ce jour, Jésus-Eucharistie était parmi nous. Il bénit si visiblement l’Oeuvre placée sous le vocable de son Divin Cœur que les locaux provisoires ne tardèrent pas à s’avérer insuffisants. Il fallait bâtir !…

Une Société se forma pour permettre la construction d’un vaste établissement, dont la première pierre fut bénite le premier vendredi du mois de juin 1920. En octobre de cette même année, 80 pensionnaires s’installèrent, tant bien que mal, dans les nouvelles constructions encore inachevées. Le 19 mars 1931, on inaugurait la nouvelle chapelle provisoire qui devait servir 20 ans. Dès 1926, le pensionnat atteignait le chiffre de 300 élèves. On dut penser à des agrandissements.

Les bâtiments étant achevés, il restait à les parer d’un joyau souhaité et prévu dès la première heure, mais dont les nécessités pratiques avaient jusque-là reculé l’exécution, la chapelle dédiée à Marie-Médiatrice.

- le Sacré-Coeur à Thonon
- le Sacré-Coeur à Thonon

La première pierre en fut bénite le 14 juin 1938 par Mgr du BOIS de la VILLERABEL, sur les plans de M. DUPUPET, architecte, les murs s’élevèrent rapidement. Le 16 juin 1939, Mgr PERNOUD bénit la cloche « Marie-Jeanne-Stéphanie », dont la Marraine fut Mlle GUENNARD (Sœur Marie-Stéphanie), directrice de la maison et qui avait été l’inspiratrice et l’animatrice de l’œuvre entreprise et que la mort devait enlever quelques mois plus tard.

La chapelle fut achevée en juin 1941. Elle dresse sa coupole au cœur de l’établissement. Désormais, elle en est l´âme.

Durant l’occupation allemande de la dernière guerre, les locaux y compris les villas, ayant été réquisitionnés pour un hôpital allemand, les soeurs et les élèves durent évacuer et résidèrent alors dans un immeuble thononais (« Hôtel du Parc ») jusqu’à la libération de Thonon. Il y eut alors une attaque des maquisards ; et, depuis lors, les façades de l’Institution de Crête en portent encore les blessures.

En 1964, au mois de septembre, un jardin d’enfants, nouvellement construit et parfaitement équipé, ouvrait ses portes à de petits enfants. Aujourd’hui, nous l’appelons « la maternelle ».

Vers 1966, sur le conseil de M. CLOPPET, Président de l’association, le terrain situé au fond de la propriété est aménagé en terrain de sport.

A partir de 1969, à la rentrée scolaire, mise en route de l’Enseignement Catholique de Thonon (ECT). Le bâtiment scolaire et laissé à l’usage de l’ECT. Les Sœurs abandonnent peu à peu par la force des choses, les postes de direction du secondaire, primaire et de l’internat ainsi que les services suivants : économat, accueil, infirmerie et cuisine.

En outre, elles quittèrent les installations de la grande maison pour s’établir dans les trois petites maisons de la propriété. Seules quelques-unes d´entre elles enseignèrent encore au service de l’ECT jusqu’en 1985. Aujourd’hui plus qu’une des trois villas accueille une petite communauté de soeurs, qui font la joie des élèves , comme des personnels, les côtoyant parfois.

Depuis, plusieurs directeurs se sont succédés.

Retour en haut